Bernard Tschumi - Concept et notation - Exposition - Centre Pompidou - Paris - du 30/04 au 28/07/2014 - Compte-rendu de visite
ARCHI BIEN
Le Centre Pompidou présente l’œuvre de l’architecte Bernard Tschumi. Très intéressant.
Le Centre Pompidou présente la première grande rétrospective de l’œuvre de l’architecte Bernard Tschumi, à travers près de trois cent cinquante dessins, croquis, collages et maquettes inédits.
Ce qui frappe d’emblée c’est la façon de travailler de Bernard Tschumi, qui est théoricien avant d’être architecte. L’homme développe ainsi une série d'arguments conceptuels afin de transformer une idée de base en un projet d’architecture. La recherche est abstraite, basée sur un mode de notation exprimant l’évènement, le mouvement, le programme et l’action dans l’espace. On ne parle pas ici en termes de façade, de style ou de formes mais en termes d’axonométries, d’entre-deux, de transprogramming, de vecteurs, d'enveloppe, de photogrammes. Un rien ardu pour le profane quand bien même Bernard Tschumi a lui-même scénarisé l’exposition et tenté de vulgariser ses concepts. Concepts qui trouvent leur origine aussi bien dans le cinéma, la littérature, les arts plastiques que dans la philosophie ou l’observation de la nature.
Après une introduction abstraite, l’exposition passe à la matérialisation des concepts, via l’application concrète d’une trentaine de projets de l'Europe aux États-Unis, de la Chine au Moyen-Orient.
On peut ainsi voir le travail réalisé pour le nouveau Parc zoologique de Paris (l’ancien zoo de Vincennes) inauguré le 10 avril 2014. Ça m’a donné envie d’aller visiter le Parc zoologique rien que pour observer son architecture (je vous tiens au courant si j’y vais un de ces jours).
J’ai plus particulièrement apprécié la partie consacré au Parc de la Villette à Paris. C’est en effet un parc qui recèle de nombreux lieux de concerts et d’expositions (le Zénith, le Trabendo, le Cabaret Sauvage, la Cité de la Musique, la Grande Halle). Bernard Tschumi a réalisé l’architecture du parc en 1983 avec plusieurs idées majeures : une continuité de la perspective du nord au sud, une absence d’enclos (le parc est ouvert jour et nui) et des édifices rouges (appelés « Folies ») ponctuant l’espace.
Une rétrospective variée, parfois hermétique, toujours intéressante.
Ce qui frappe d’emblée c’est la façon de travailler de Bernard Tschumi, qui est théoricien avant d’être architecte. L’homme développe ainsi une série d'arguments conceptuels afin de transformer une idée de base en un projet d’architecture. La recherche est abstraite, basée sur un mode de notation exprimant l’évènement, le mouvement, le programme et l’action dans l’espace. On ne parle pas ici en termes de façade, de style ou de formes mais en termes d’axonométries, d’entre-deux, de transprogramming, de vecteurs, d'enveloppe, de photogrammes. Un rien ardu pour le profane quand bien même Bernard Tschumi a lui-même scénarisé l’exposition et tenté de vulgariser ses concepts. Concepts qui trouvent leur origine aussi bien dans le cinéma, la littérature, les arts plastiques que dans la philosophie ou l’observation de la nature.
Après une introduction abstraite, l’exposition passe à la matérialisation des concepts, via l’application concrète d’une trentaine de projets de l'Europe aux États-Unis, de la Chine au Moyen-Orient.
On peut ainsi voir le travail réalisé pour le nouveau Parc zoologique de Paris (l’ancien zoo de Vincennes) inauguré le 10 avril 2014. Ça m’a donné envie d’aller visiter le Parc zoologique rien que pour observer son architecture (je vous tiens au courant si j’y vais un de ces jours).
J’ai plus particulièrement apprécié la partie consacré au Parc de la Villette à Paris. C’est en effet un parc qui recèle de nombreux lieux de concerts et d’expositions (le Zénith, le Trabendo, le Cabaret Sauvage, la Cité de la Musique, la Grande Halle). Bernard Tschumi a réalisé l’architecture du parc en 1983 avec plusieurs idées majeures : une continuité de la perspective du nord au sud, une absence d’enclos (le parc est ouvert jour et nui) et des édifices rouges (appelés « Folies ») ponctuant l’espace.
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Reviewed by Concerts expos by Pat
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juillet 15, 2014
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